Recherche

Prof. Nathalie Crutzen va dédier cette année académique à ses recherches sur le management des territoires durables et intelligents



En cette période de rentrée académique, il y a du nouveau en termes de « recherche » au Smart City Institute (SCI). En effet, notre directrice académique, Prof. Nathalie Crutzen, va consacrer cette année académique (2022-2023) à une mission de recherche internationale, focalisée sur la gouvernance et la performance des territoires durables et intelligents.

Curieux d’en savoir plus ? Nous lui avons posé quelques questions avant son départ … prévu le 1er octobre 2022.
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Nathalie, peux-tu tout d'abord nous présenter globalement ce projet ?

Dans la carrière d’un chercheur/professeur d’université, il est important de pouvoir, à certains moments clés, se consacrer exclusivement à ses recherches pour contribuer efficacement à l’avancée du savoir, en « levant le nez du guidon » et en allant échanger avec des chercheurs étrangers de qualité. 
 
En tant que professeur, la recherche constitue une partie très importante de mon travail mais j’ai également d’autres missions (ex. enseignement, gestion du Smart City Institute depuis sa création en 2015, participation à  de nombreuses conférences et actions de sensibilisation). Après m’être investie sur tous ces fronts au cours des dix dernières années, j’ai senti qu’il était temps pour moi de me lancer dans ce projet.
 
De plus, j’ai par le passé déjà pu réaliser plusieurs missions de recherche à l’étranger (à la Schulich Business School à Toronto (Canada), à la Nottingham University Business School (Nottingham, UK) ou à la Leuphana University de Luneburg en Allemagne) et je suis vraiment consciente des bénéfices que cela peut m’apporter en tant que chercheur/professeur ainsi qu’au Smart City Institute.
 
Le but de cette nouvelle mission - intitulée « mission sabbatique out FNRS » - (attention, le mot sabbatique est peut-être trompeur pour les personnes extérieures au monde de la recherche car certains pourraient s’imaginer que je pars en vacances, mais loin de là !) est de me replonger à fond dans la littérature scientifique, d’exploiter les données empiriques collectées au cours des dernières années avec mes collaborateurs et d’observer des écosystèmes intéressants à l’étranger (études de cas). 
 

Quels sont les sujets et problématiques que tu comptes étudier durant cette année ?

Mon ambition durant cette année est de contribuer à la littérature scientifique sur le management de la transition durable et intelligente des territoires (« Smart City » selon la vision du Smart City Institute). 
 
Je m’intéresserai ainsi particulièrement aux problématiques de gouvernance (dynamiques d’acteurs, écosystèmes innovants et durables, interactions entre le secteur public, le secteur privé, les citoyens et le monde scientifique) et de gestion de la performance/contrôle de cette transition (résultats et impacts à la fois sociaux, environnementaux et économiques de cette transition). Des questions qui me semblent au cœur des enjeux majeurs de notre Société, particulièrement suite aux crises successives que nous affrontons !
 

Tu évoques le fait qu’une telle mission permet d’échanger avec des professeurs/chercheurs étrangers. Est-ce prévu de ton côté? 

Deux séjours de recherche sont en effet prévus. L’un en Australie, à  l’Université de South Australia (Adelaide) et à la RMIT de Melbourne. L’autre au Portugal, à la Nova Business School (Lisbonne). Durant ceux-ci, j’aurai le plaisir de collaborer avec des chercheurs/professeurs de renom, tels que le Dr. Wei Qian, le Prof. Anne-Laure Mention ou le Prof. Pina E Cunha, spécialistes de ces problématiques.
 

Selon toi, quelle est la plus-value de ton séjour pour ton centre de recherche, le Smart City Institute?

J’en identifie, à priori, plusieurs : 
  • Tout d’abord, il s’agit d’une sorte de « retraite intellectuelle ». Je devrais revenir avec de nouvelles idées, maitrisant encore mieux la littérature récente sur les enjeux complexes de la transition durable et intelligentes. J’espère aussi mettre en lumière de nouvelles inspirations issues de l’étranger et des bonnes pratiques à partager avec les chercheurs de l’institut et tout notre écosystème.
  • Ensuite, l’ambition est de continuer à positionner le SCI comme un acteur de référence sur la scène internationale - via la consolidation de mon réseau de recherche et de partenariats au niveau international, mais aussi grâce à de futures publications scientifiques dans des revues de grande qualité et à fort impact.
  • Enfin, ce séjour, c’est aussi l’occasion pour l’équipe en place depuis des années de prendre du galon et de coordonner l’institut plus activement au niveau opérationnel.

A ce sujet, justement, comment s’organisera la coordination de l’institut en ton absence?  

Depuis que j’ai eu le feu vert pour cette mission de recherche, il y a quelques mois, quatre coordinatrices expérimentées (car toutes au SCI depuis plusieurs années) ont progressivement repris la coordination de l’institut :
 
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  • Cécile Caputo devient notre coordinatrice administrative et financière
  • Audrey Lebas est notre responsable des relations et partenariats internationaux
  • Pauline Naisse prend en charge notre coordination « événement » et logistique
  • Enfin, Julie Randaxhe est notre coordinatrice « contenus digitaux » et communication
Je m’en vais donc faire de la recherche, me documenter, exploiter et collecter des données en toute sérénité puisqu’elles ont pu se préparer à leurs missions et rôles et respectifs depuis un moment maintenant.

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Le Smart City Institute est donc entre de bonnes mains et je reviens à HEC Liège le 1 octobre 2023 avec plein de nouvelles inspirations dans mes bagages !

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