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Un an de recherche à l’international : L’expérience de Prof. Nathalie Crutzen



Durant l'année académique 2022-2023, Prof. Nathalie Crutzen, notre directrice académique, était sur le départ pour une mission de recherche internationale d’une année, focalisée sur le management de la transition durable et/ou intelligente des territoires. De retour à Liège un an après, elle fait le point sur ses accomplissements majeurs ainsi que sur les nouvelles collaborations qu'elle a développées durant ses missions scientifiques internationales. Interview.

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Nathalie, peux-tu nous rappeler l’objectif de ton séjour de recherche dit sabbatique ?

L’objectif était de me focaliser sur mes recherches durant une année entière afin de renforcer l’excellence, l’impact et la reconnaissance internationale des recherches du Smart City Institute (SCI) qui portent sur la thématique du management durable et intelligent des territoires.

 

Où cette année sabbatique t’a-t-elle emmenée ?

Je suis allée durant près de 3 mois à l’Université de South Australia (Adélaïde, Australie), durant un peu plus de 6 mois à la Nova School of Business and Economics (Lisbonne, Portugal) et enfin, quelques jours, au Centre for Sustainability Management à la Leuphana University (Lüneburg, Allemagne).

Quelle a été l’utilité pour ton équipe de recherche ?

L’utilité est triple. La première est de renforcer le positionnement international des recherches du SCI via des publications de qualité et à impact. La deuxième est de m’inspirer et de revenir avec des idées de recherche pour le futur. Enfin, la troisième a été de lancer des projets de collaboration internationale avec des chercheurs et centres de recherche internationalement reconnus.

Qu’as-tu fait durant cette année de recherche ?

J’ai, d’une part, pu finaliser certains projets de recherche en cours avec mes collaborateurs et chercheurs d’HEC Liège. Cela a notamment débouché sur la publication de plusieurs articles, notamment deux A selon le référentiel de HEC Liège. J’ai également lancé 3 nouveaux projets de recherche ambitieux avec des collaborateurs internationaux. Troisièmement, j’ai pu parfaire une stratégie de recherche plus claire et plus précise pour le SCI pour les prochaines années.

Peux-tu nous en dire plus sur les thèmes abordés dans ces 3 nouveaux projets ?

Le premier projet porte sur l’émergence de pratiques durables au sein des gouvernements locaux, notamment, via l’étude de cas de villes australiennes. Le deuxième projet est dédié aux collaborations entre les différentes parties prenantes au sein des Smart Cities avec l’étude de cas particulier de la ville de Cascais (Portugal). Enfin, le dernier projet porte sur le lien entre les technologies digitales et les pratiques de reporting durable des organisations avec une étude de cas menée en Allemagne.

Avec qui collabores-tu dans le cadre de ces 3 projets ?

Sur le premier projet, je collabore avec le professeur Sumit Lodhia de l’Université de South Australia (Australie). Le deuxième projet est mené en collaboration avec la Nova School of Business and Economics (Portugal), en particulier avec la professeure Marta Almeida et le support de la professeure Anne-Laure Fayard. Quant au troisième projet, il est mené en collaboration avec les professeures Samanthi Dijkstra-Silva de la TU Dresden (Allemagne) et Katherine Christ de l’Université de South Australia.

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Comment vois-tu la recherche évoluer ?

Je pense qu’à ce jour, nous avons acquis une certaine reconnaissance internationale d’un point de vue scientifique. L’ambition est de poursuivre le renforcement de ces aspects au cours de la prochaine décennie : excellence, impact et collaboration internationale. Cela, tout en conservant notre ADN qui a toujours été d’être proche des réalités de terrain et en lien avec des recherches plus appliquées. 

Si tu devais résumer en quelques mots ta sabbatique ?

Distance et prise de hauteur pour mieux revenir.

Un dernier mot pour la fin ?

J’aimerais remercier toutes les personnes qui ont rendu cela possible. D’une part, le Fonds National de la Recherche Scientifique ainsi que l’Université de Liège et HEC Liège pour leur support. D’autre part, tous les centres de recherche et tous les chercheurs qui m’ont accueillie. Et enfin, mon équipe, notamment, les coordinatrices qui ont assuré un bon suivi des activités durant mon absence.

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